Foodie à l’ère papier : Rencontre avec Dînette Magazine + un concours!

Avez-vous entendu parler de Dînette? On ne parle pas ici d’un comptoir où casser la croûte, mais bien d’un tout nouveau magazine indépendant qui fait saliver. Avec une première publication lancée en décembre, une seconde en kiosque depuis le 14 janvier, et 8 autres volumes thématiques prévus en 2016, Dînette amorce une année remplie de découvertes culinaires Made in Québec. À l’aube de la sortie de leur spécial Brunch, j’ai rencontré l’un des trois co-fondateur, Mathieu Lachapelle, éditeur en chef, pour jaser vision foodie, l’ère du magazine papier et collaborations.

Genèse d’un projet iconoclaste

C’est aux côtés de Marie-Ève Colin, chef et conceptrice des recettes, et Hélène Malette, rédactrice en chef, que l’aventure Dînette s’est matérialisée. Mais la genèse du projet a vu le jour d’abord entre les mains de Mathieu et Marie-Ève qui collaboraient ensemble pour un autre magazine à saveur corporative. Le produit s’est tranquillement muté en une pièce de contenu marketing riche et personnalisé ponctuée de recettes. « On a changé la direction éditoriale pour inclure plus d’histoires et de producteurs, on a adapté la ligne graphique, puis on a invité des collaborateurs pour la rédac et la photo » confie Mathieu. Leur but? Développer une vision éditoriale unique dans la sphère des publications culinaires en s’éloigna du primat de la star, un standard bien connu des magazines alimentaires québécois. Est alors née l’idée d’un magazine aux perspectives plurielles, décloisonné sur le plan de la forme et hybridé dans son ton. « On voulait plutôt explorer des univers culinaires selon plusieurs points de vue, et qui n’étaient pas nécessairement les nôtres! »

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« Un gros blogue dans un univers papier »

Dînette se positionne ainsi comme une sorte de collectif autour duquel gravitent plusieurs collaborateurs : « C’est comme si on faisait un gros blogue dans un univers papier. » Pour chaque édition, une thématique est choisie, et rédacteurs et photographes sont invités à couvrir un sujet précis. Brunch, cocooning, Montréal, fast-food végé, roadtrip au Québec, viande d’élevage sont autant de terrains de jeu thématiques pour l’escouade Dînette. « Au Québec, il n’y a pas de magazine dans notre genre qui fait appel à plein de collaborateurs avec plus ou moins d’édition au niveau des textes. On laisse la pleine latitude au rédacteur. Tu ne sais pas ce qui va t’attendre de l’autre côté de la page! ».

La multiplication des interlocuteurs façonne ainsi un média dont les points de vue sont en constante évolution. Une approche qui a eu quelques échos négatifs auprès de certains critiques de la presse, qui ont écharpé le manque d’uniformité et de standardisation du magazine. « On accepte ce commentaire parce que c’est la direction qu’on a choisie. Il y a des textes écrits de façon plus familière, d’autres plus soutenus, les photos sont variées selon le traitement des photographes qui collaborent. » Et c’est là où réside toute la force de Dînette, dans cette qualité vivante qui fait habilement le pont entre du contenu accessible « bloguifié », et une expérience tactile et visuelle de haute qualité. Et pour survivre sur la scène des magazines indépendants, adopter une approche singulière et agile était salvatrice. 

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Du contenu qui surprend

Dînette promet ainsi de surprendre le lecteur et de lui procurer du contenu riche à consommer pleinement, sans le rush du web et de ses algorithmes. À chaque édition, entrevues avec producteurs, restaurateurs et gourmands, critiques de restaurants et recettes peuplent l’univers Dînette sous le signe d’une thématique changeante. Les thèmes ont justement le mérite d’éviter l’écueil du saisonnier en ne s’attardent pas aux Fêtes en décembre, par exemple, mais plutôt aux « grosses bouffes entre amis ». Le mot d’ordre, c’est fraîcheur et familiarité. « On ne veut pas faire un magazine hyper léché. Ce n’est pas non plus notre métier à la base! Il faut accepter l’imperfection et se dire que c’est fait avec amour, sans prétention. »

#Concours : gagnez un abonnement d’un an à Dînette!

Vous aurez justement l’occasion de me lire dans l’édition #3 de Dînette en février! Attrapez votre copie du #2 dès maintenant en ligne, dans une presse près de chez vous, ou encore mieux, participez à notre concours pour gagner un abonnement d’un an! Pour participer, écrivez dans les commentaires quelle est votre plus récente découverte foodie québécoise (resto, producteur, alcool, chef). Le gagnant sera annoncé sur notre page Facebook le vendredi 29 janvier.

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Recette : fruits frais, épices, vanille, gingembre

Crédits photo : Dînette et Cindy Boyce

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Catherine Martel

Éditrice en chef et co-fondatrice de Querelles, je suis une accro assumée de beau et de bon! Avec un background en histoire de l'art et un pied dans une agence créative, le contenu inspiré ponctue mon quotidien. Suivez-moi sur Instagram! @CatMart

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