Par Jess Dufour 2 mars 2016 dans Bouffe, Restaurant

Fiorellino, nouveau restaurant italien sympa et sans fla-fla

Fiorellino, le petit nouveau du Groupe Buona Notte, vient tout juste de s’implanter dans le Quartier international. Niché sur De La Gauchetière Ouest près de St-Alexandre, ce restaurant urbain nous réserve une cuisine italienne franche, sans fla-fla.

Avec ses tuyaux apparents, colonnes en béton et vieux panneaux indiquant des noms de rue, l’espace se veut assez industriel. Le designer Jean-Guy Chabauty a cependant décidé de s’amuser un peu en intégrant des éléments 70’s. En entrant, on est frappé par le mur aux étalages remplis de bouteilles d’Aperol ainsi que le plancher aux motifs 3D de vert et de bleu éclatants. De ce côté du restaurant, on retrouve le bar et le comptoir à desserts et sandwichs. De l’autre côté du mur vitré, la salle à manger comporte environ 60 places disposées le long d’un comptoir de marbre en face du four à bois et des tables et banquettes. Qu’on y aille en famille, entre amis pour un verre et une bouchée ou en couple, on s’y sent bien.

On retrouve aux fourneaux le chef Erik Mandracchia, un ancien d’Au Pied de cochon et du Bremner. Ils nous concoctent des plats réconfortants, des classiques italiens réinventés. La touche magique à presque tous ses plats: une belle qualité d’huile d’olive. On s’est d’abord laissé tenté par une salade de champignons émincés et copeaux de parmesan assaisonnés d’une gremolata, une persillade italienne, et huile d’olive. Un plat frais et croustillant. On continue avec la salade de thon en conserve faite maison. Accompagnée de morceaux de patates douces croustillantes et décorée de sa purée (notre coup de coeur!).

Le chef aime travailler avec des produits locaux frais. D’ailleurs, chaque matin il visite le marché afin d’y dénicher les produits les plus intéressants. L’entrée du jour était donc une salade composée de fines tranches de la chair d’un énorme citron cedra.

On dit souvent que l’on reconnaît un bon restaurant italien par la cuisson de ses gnocchis. On a donc essayé le plat de gnocchi di ricotta sauce tomate. Un plat satisfaisant, mais qui ne réinvente pas la roue. Côté secondi on s’est laissées tenter par une viande: la joue de boeuf braisée déposée sur un lit de polenta crémeuse et broccolinis. Mais le clou du repas, c’est sans contredit les pizzas maison franchement délicieuses, parmi les meilleures dégustées à Montréal. On vous recommande la pizza Rosso (à base de sauce tomate) Margherita, un classique indétrônable au Fior di Latte, ou encore la pizza Bianco (sans sauce) Melanzana Fritte à la ricotta, fromage parmesan, tomates marinées et aubergines frites.

Cette nouvelle table italienne mérite votre attention. Midi et soir, 7 jours sur 7, on y va entre filles, pour un 5 à 7 professionnel ou en famille, chacun y trouve son compte. Fiorellino est définitivement un nouveau restaurant italien sympa et sans fla-fla à essayer tout de suite!