Saint-Valentin – Notre guide de survie pour les lovers et les haters du 14 février

Bon bon bon. À chaque année c’est la même histoire.

On se sent comme obligé de choisir son camp: être un sweet funny valentine ou une hater du rouge collant et des incitatifs commerciaux sirupeux. Non, je ne t’achèterai pas cette rose overpriced ni ce chocolat douteux parce que tu vas dont ben aimer la p’tite boîte en coeur velouté. Et non, on n’ira pas manger un gros plat de pâtes bolognaises sur Duluth pour qu’on se tiraille un spaghetti trop long. Surtout, ne t’attend pas à ce que je sorte ma playlist de Barry White et mes party pants Victoria’s Secret. Et by the way, je refuse de fusionner avec mon Snuggie et la filmographie de Nicholas Sparks.

Ça, c’était la partie bitchage du billet, parce que d’habitude, on fait plutôt partie de l’équipe du Déni. Celle qui refuse de colorer le 14 févrirer en rose nanane dans son agenda, qui détourne les yeux quand on parle de date anticipée et qui appelle plutôt ses copines en disant: « Tequila? Vodka? Anyone? ». Sauf qu’endosser la stratégie du déni, du bitchage ou des blasés de service ne rentraient pas dans nos cordes éditoriales, blogueurs positifs que nous sommes. On s’est plutôt dit: comment faire de cette journée crinquée à la cannelle et aux booty calls pleins de bonnes intensions un jeudi pas si pire pentoute, ou carrément mémorable pour ceux qui s’abonnent aux Valentins?

Voici donc notre input Saint-Valentin 2013, avec deux versions « dont vous êtes le héros ». Scénario 1: on se la joue romance et dentelle avec une date gallante. Scénario 2: on fait de notre jeudi soir une soirée de pure love avec ses bons amis (pour au moins s’assurer de survivre jusqu’au 15 février).

Scénario 1: Lover

What to wear: On se la joue classy mais réjouissant, parce que tu veux pas envoyer un message trop explicite à ta date. La suggestivité est toujours plus efficace.

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What to drink: Quelque chose de lady mais juste assez rose, comme un verre de champagne avec une larme de liqueur de cassis et un shot d’Ameretto pour la touche de douce amande.

Where to eat: You know, ce genre de soirée où tu peux te permettre de sortir en grand dans ce resto qui te tente depuis longtemps mais qui nécessitait une VRAIE occasion, du genre le Joe Beef, le Pastaga, l’Hotel Herman ou une autre suggestion de Lesley Chesterman qui sait plus que nous de quoi elle parle. Unforgettable, she said.

Où finir la soirée: Devant un dessert-création de Patrice Demers au restaurant Les 400 Coups, un orgasme pâtissier assuré dans une ambiance intimiste. Ou pour les motivé, un bain de soirée sous les étoiles au Bota Bota (ouvert jusqu’à 22h).

Scénario 2: Hater

What to wear: Quelque chose d’assumé et de daring, pour faire tourner les têtes et envoyer un message implicite de power woman girly.

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What to drink: Un cocktail impérissable comme le Negroni, juste assez vamp, rouge et amer, i.e. c’est pas parce que c’est la Saint-Valentin que je vais boire des drinks au litchi.

Where to eat: Beaucoup de viande crue dans une ambiance festive et hype, comme le Hachoir ou le Grinder (critique à venir cette semaine!). Pour une vraie soirée de pitounes au centre-ville.

Où finir la soirée: Dans le upper St-Laurent pour une soirée dansante où on peut laisser nos inhibitions au vestiaire, comme le soirée Morning Fever au Club Lambi ou le Booty Bakery au Belmont.

Oh, et pour le reste, il y aura toujours nos mamans pour nous mettre un petit coeur en chocolat dans notre boîte à lunch :)  Yay!

Fashion Boards: Topshop (vêtements), Asos (accessoires et chaussures), H&M, Jeffrey Campbell et Bengt

 Article: Catherine Martel

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