Autant être franche : le théâtre, à la base, est loin d’être ma tasse de thé. Mon esprit nomade se sent trop souvent à l’étroit lorsqu’il est coincé entre une trame narrative et des dialogues. Je préfère l’art visuel ou la danse contemporaine qui me laissent une liberté d’interprétation et de ressenti. Mais je dois dire qu’avec Go Down, Moses de Romeo Castellucci présenté au FTA, j’ai découvert une tout autre forme de théâtre : un théâtre contemporain « holistique » aux multiples lectures possibles et aux questionnements infinis. Go Down, Moses est d’abord une œuvre
« Fringe: not part of the mainstream; unconventional, peripheral, or extreme ». En français, « fringe » signifie ce qui est au bord, à la marge, extrême. C’est un nom bien choisi pour le festival qui fête cette année 25 ans de créativité, de provocation, et d’émergence artistique. Fringe, c’est un évènement qui réunit plus de 500 artistes internationaux sur 750 représentations mêlant théâtre, mais aussi danse et musique, du 1er au 21 juin. Le principe est simple: les shows présentés sont tirés au sort et tous les profits vont aux créateurs. Tout le