Osheaga 2013 – Streetstyle, orgie musicale et overdose de couronnes de fleurs
Querelles s’est fait reporter le temps du festival Osheaga pour permettre à ceux loin des scènes et de la foule hyperactive de capturer l’essence de ce microcosme. Alors que l’Île Jean-Drapeau s’est transformée en véritable bulle de festivités musicales, la ville s’est faite berceau d’un tourisme jeune et électrique provenant des quatre coins de l’Amérique du Nord. Indirectement proportionnel à la quantité de francophones sur le site – devenus minoritaires pour le week-end, le nombre de crop top Urban Outfitters et de couronnes de fleurs exubérantes a monté en flèche. On a justement prévu une section streetstyle pour inspirer aux festivaliers qui anticipent déjà 2014 les must et no go à éviter.
Dans cette foule dansante et absorbée par la musique, avec comme arrière plan une Montréal brillante, on a eu envie de crier au #MTLmoment et de
nostalgier Woodstock. Mais la réalité, c’est que le hippy d’autre fois n’est plus, et se tiennent à Osheaga une grande majorité de jeunes universitaires ROC avec une tendance jock. L’ambiance est plutôt rustre et l’incroyable volonté des filles à exposer un maximum de peau ajoute une subtile touche tribale au portrait.
Heureusement pour nos yeux chastes, les performances musicales détournaient joyeusement notre attention. Phoenix a donné tout un show, le chanteur Thomas Mars s’abandonnant à la foule avec beaucoup de fougue ; Vampire Weekend et sa pop rock diluée se mariait à merveille avec nos envies de se déancher – Disclosure nous a offert un set de feu qui suractiva la scène Piknic Electronique – Mumford & Sons nous a fait voyagé dans un univers folk douillet, et la complexité de leurs accords nous a presque donné envie d’appendre à jouer de l’accordéon.
Osheaga est définitivement une belle fenêtre pour notre ville, dynamisant le tourisme et mettant à l’avant-scène la pertinence créative et géographique de Montréal. Et si le contenu est à mille km d’être montréalaise, le contenant, lui, assume son ADN et nous rend fières.
STREETSTYLES – Ou comment contourner les méandres vestimentaires du crop top x booty shorts x fleurs
1. Une jolie robe vintage aux coloris verdoyants
2. Amalgamer les motifs mixtes à la Beckerman (et actually sympathiser avec la blogueuse torontoise!)
3. Oser le sobre (et les ptits kit)
4. S’inspirer du neo-grunge d’Hedi Slimane
5. Matcher avec ses copines (et jouer à fond la carte de la rébellion adolescente)
6. Une robe crochet délicate avec un chapeau en feutre
7. La dentelle et les couleurs pop
8. Encore ce chapeau de feutre + petite robe vintage + chaussures waterproof = combinaison osheaganne optimale
9. Ou accepter l’impératif floral
10. Ou coiffer une outfit simple d’un joli chapeau d’été!
H&M et son atelier de DIY
Article et photos: Catherine Martel