Voyage – Californie: Los Angeles

Los Angeles, c’est un peu cette grande blonde platine que l’on aperçoit au bout du bar, toute en paillettes et en courbes clinquantes. On est autant fasciné par cette aura démesurée que rebuté par son indifférence bien calculée. Mais en la scrutant de plus près, on réalise que c’est par le soleil et le sel de la mer que ses cheveux se pâlissent et que c’est pour (se) divertir qu’elle s’affiche avec tant d’exubérance. Sa superficialité n’est qu’un jeu dont il faut saisir les règles afin de vivre au rythme de cette cité antithétique à San Francisco. Mais trop vite serait juger LA que de penser qu’elle n’est qu’un désert de ciment sans vie et un marasme de freeways dévorantes, puisque la ville vallonneuses regorge de canyons où les joggeurs s’activent et de palmiers aux cîmes vertigineuses contrastant avec l’horizontalité des bâtiments. Et la mer salvatrice n’est qu’à 20 minutes du centre (sans trafic).

LA nous a surpris de A à Z. Puisque pas une journée ni une rencontre ne se ressemblent, et qu’elle dépayse bien plus que le reste de la côte. L’âme de cette mégapole bouillonnante et dynamique se situe à la croisée de ses grands boulevards sans piéton, de ses soirées sans fin peuplées de fêtards acharnés et de ses plages infinies où starlettessurfers et skaters prêchent leur mode de vie si différents.

LA est une ville casse-tête faites de quartiers étendus et où ne pas avoir de voiture est l’équivalent d’être cul-de-jatte. C’est un bémol à considérer pour les voyageurs, et surtout à l’heure de pointe, mais c’est derrière le volant que l’on atteint un état de liberté et de possibilité. Puisque tout semble possible à LA. Cette terre du star système fait rêver des milliers d’acteurs et membres de l’industrie du cinéma qui voient miroiter leurs chances dans les reflets hallucinatoires du béton bouillant. Les centaines de billboards annonçant tout autant de nouvelles séries télé, les studios intramuros et les étoiles incrustées dans les pavés du Hollywood Boulevard témoignent de cette industrie-monarque dictant la vitalité de la ville.

Mais au-delà des clichés, LA est une ville où il est tout autant possible d’être soi-même et rien d’autre. Avec la diversité des modes de vie et la pluralité des horizons qui la composent, on se sent peu jugé et libre. Le rythme de plage vient équilibrer la vie effrénée et éperdue d’Hollywood, et le quotidien est régulé par cette mer si proche où l’on s’échappe dès que l’occasion se présente. Venice Beach et Santa Monica restent nos incontournables coups de coeur. Mais rares sont ceux qui vivraient à LA toute leur vie. C’est une ville où se développer un réseau est essentiel pour apprécier ses rouages et où un certain vide peut se faire sentir quand le trafic ressert son étau. Mais y passer quelques jours est suffisant pour faire rêver…

Getting the Californian Swag

Notre fidèle International Scout, parfait pour se sentir comme un surfer, mais plutôt risqué dans les virages serrés des pentes de West Hollywood…

Les graffitis

Le Street Art tapisse et colore la ville, et des artistes comme Shepard Fairey (Obey) et Retna confirment la place prépondérante de cet art sur la scène contemporaine de LA. On s’est inspirées de leur travail pour créer quelques looks.

Les pancakes

Chez Mel’s, cette chaîne de diners rétro, les pancakes au beurre sont bien graisseux, dans les règles de l’art.

Melrose Ave

La destination shopping par excellence! Les boutiques de créateurs internationaux s’alignent le long de la fameuse avenue où quelques stars en session shopping peuvent être aperçues…

Les hambugers

Les fameux burgers In and Out, un incontournable du trash californien.

Château Marmont

8171 W. Sunset Blvd. Aller prendre un verre au bar de cet hôtel mythique est un must pour tous les fanas de paparazisme et de Somewhere de Sofia Coppola. Son bar adjacent ouvert au public agit comme une capsule temporelle et nous transporte dans un décor tout de texture de velours et de papillons épinglés au plafond par millier, digne de l’âge d’or d’Hollywood.

La scène alternative

L’ambiance et la faune du bar El Centro (1611 N El Centro Ave) évoque peut être le Mile-End de Montréal, mais pouvoir profiter des concerts underground dans une cour intérieure à l’année longue, c’est la signature unique de LA.

L’usine American Apparel – Made in Downtown LA

On a profité de notre escapade à Downtown pour passer devant l’imposante usine d’American Apparel. On vous confirme la véracité de leur slogan!

Article par Catherine

Photos par Catherine et Jessika

 

 

 

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Querelles Blog

Projet collectif, Querelles est la rencontre d’amis et de collaborateurs vibrants qui juxtaposent leurs passions. Mode, art, bouffe, cinéma, vie culturelle, voyage et expressions sporadiques sont autant d’entrées en la matière, celle d’un Montréal inspirant.

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