C’est un de ces jours de semaine intense, à la fois riche et épuisant. Je franchis les portes de l’Agora de la danse juste quelques minutes avant l’heure, essoufflée, avec un mal de tête lancinant qui me suis depuis le petit matin. Mon niveau de réceptivité est quasi nul. Je me faufile discrètement au premier rang et m’assois, enfin. Le flottement qui précède chaque début de représentation me donne le temps d’apprivoiser l’environnement : une immense salle recouverte de plancher ciré, éclairée par une douce lumière de fin de journée estivale