L’échange de cadeau est un rituel des Fêtes qui anime bien des débats : déterminer un thème ou faire un Secret Santa personnalisé? Prioriser le regifting sensé ou imposer un budget? Avec cette folie consumériste qui nous emporte dans son sillage étourdissant, l’échange en famille ou entre amis apparaît souvent comme une dépense extra pas tellement nécessaire. Et si on en profitait plutôt pour joindre le plaisir à la responsabilité en choisissant de jouer le jeu du local? Cette année, on propose à notre famille d’apporter chacun un présent bien pensé provenant d’un artisan
Notre cerveau québécois est bien mal fait. Année après année, lorsque l’été finit par s’assoupir au milieu des arbres orangés, on reste systématiquement pris de court par la bipolarité du climat d’octobre qui nous jette douloureusement en bas de nos gougounes pour nous projeter dans nos doudounes sans préavis. Adieu bikini, farewell terrasse! Par mesure de survie psychique, notre esprit semble avoir été conditionné à oublier ce feeling d’automne et à le réapprendre dès que l’été indien file par la porte d’en arrière. Well well, on souffre collectivement d’un syndrome d’amnésie météorologique. Mais si l’été rassemble, l’automne, lui, ressert. On
Montréal est verte. Et badass. Tel était ma conclusion à la suite de l’atelier culinaire tenu dans les locaux lumineux de Crudessence et organisé dans le cadre de la foire d’environnement et d’écohabitation Écosphère (les 6, 7 et 8 juin prochains). Cet atelier visait en outre à nous sensibiliser aux bienfaits de l’alimentation vivante, ce qui revenait un peu à prêcher chez les convertis : à la question « qui connaît les graines de chia? » une majorité de mains se levèrent (à l’exception de celle de notre cher photographe