Les shoeaholics dans mon genre connaissent bien ce rituel de résistance à la nouvelle saveur chaussure du mois. Comme une personne au régime sustenterait son envie de sucre à coup de céleri, on remplit mécaniquement des paniers virtuels, puis on glisse avec rancune la souris vers le X de fermeture, pour finalement retourner contempler cette paire irrésistible sur tous ces blogues mode hyperactifs. On toss and turn d’un onglet à l’autre, tels des insomniaques sartoriels, avec la même question sur repeat: ai-je vraiment besoin de cette nouvelle paire de talons?