Look – #FMD, jupe 90s + comment j'ai survécu à faire pousser ma frange
Avec les années 90 qui se repointent le bout du nez sur les passerelles, de vieux morceaux ont droit à une seconde chance, comme les longues jupes en jeans à la Degrassi (lolol). J’ai déniché la mienne chez Zara, et je la vois déjà si bien s’agencer avec de grandes bottes et un énorme pull (bon, vraiment, les 14 degrés de ce matin ont tué mon moral estival et je fais des cauchemars plein de feuilles mortes).
Je profite de ce look pour faire un coming out et partager un témoignage qui, je l’espère, aidera des fashionistas qui comme moi souffraient en silence (et je le sais, je ne suis pas la seule). En mars dernier, j’ai fait un choix qui a changé ma vie, quelque chose que jamais je n’aurais cru possible… faire pousser ma frange. Je me confesse: j’ai été pendant deux ans une coupeuse de toupet chronique. Dès qu’un centimètre de trop me balayait les cils, un coup de ciseau s’empressait d’écraser la révolte. Dès que la vision d’un front sans cheveux frôlait mes pensées, je bookais un rendez-vous impromptu chez le coiffeur. Faire le choix de pousser ma frange, c’était m’embarquer dans une aventure capillaire de près de six mois qui me terrifiait.
Et bien franchement, l’expérience fut bien plus facile à gérer que je ne l’aurais cru. Depuis mars, j’apprend au quotidien à contourner les contraintes météorologiques, à combattre aussi les envies de tout recouper. Au fil des semaines -et des looks que vous avez pu observer sur le blogue – mes mèches qui se laissent tranquillement glisser vers le côté furent intégrer avec grande flexibilité à ma routine capillaire. Grâce à trois principes fondateurs qui ont rendu cette étape de vie easy-beezy:
1. Ta rosette tu sècheras en sortant de la douche.
2. Du shampooing sec tu traineras dans ton sac.
3. Dans une bonne brosse ronde tu investiras.
Mon conseil donc, pour celles qui sont frileuses d’essayer la toupet ou qui pensent qu’une frange c’est pour la vie, il est possible de s’en sortir. Yay! Avec un peu de courage, d’espoir, et surtout beaucoup de bobby pin en fin de parcours.
Top: Etsy / Jupe et chaussures: Zara / Sac et bijoux: ALDO / Lunettes: Vintage
Article : Catherine
Photos : Boris