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L’équipe de Danse-Cité nous a donné rendez-vous au 3700 rue de Berri. Pourtant, cette adresse n’est ni celle d’une salle de spectacle ni celle d’une galerie d’art. Je découvre sur place une bâtisse massive en pierres grises et aux escaliers imposants. À l’accueil, le mystère reste entier : on m’enregistre (y a-t-il un risque que je n’en ressorte pas?!) et on me tend un plan en m’expliquant que ce soir, il y aura 12 performances réparties sur deux étages, chacune dans 12 pièces différentes… libre à moi de circuler comme je

Dans 100 ans sera achevé la construction d’Onkalo, un site d’enfouissement sous-terrain destiné à recueillir des déchets nucléaires sur une période de 100 000 ans. Ce projet inconcevable à échelle humaine est le point de départ de Jamais assez, une création de danse présentée au FTA, portée par un puissant travail de lumière et l’énergie de 10 danseurs virtuoses. 10 – 100 – 100 000. Ces multiples donnent le tournis, tout comme cette danse folle où les interprètes incarnent tantôt des ombres, tantôt des morceaux de magmas noirs, des aiguilles d’un gigantesque

Autant être franche : le théâtre, à la base, est loin d’être ma tasse de thé. Mon esprit nomade se sent trop souvent à l’étroit lorsqu’il est coincé entre une trame narrative et des dialogues. Je préfère l’art visuel ou la danse contemporaine qui me laissent une liberté d’interprétation et de ressenti. Mais je dois dire qu’avec Go Down, Moses de Romeo Castellucci présenté au FTA, j’ai découvert une tout autre forme de théâtre : un théâtre contemporain « holistique » aux multiples lectures possibles et aux questionnements infinis. Go Down, Moses est d’abord une œuvre

De la danse, on ne connait souvent que le résultat: la présentation sur scène. Hors, construire un spectacle de danse est un processus long et évolutif! À trois semaines de leur première, je suis partie à la rencontre de Evelyne Laforest et Rémi Laurin Ouellette, deux jeunes chorégraphes qui présenteront à Tangente Le facteur humain, duo dans lequel ils seront également interprètes, et (CO), une pièce fondée sur le mouvement et élaborée pour six danseuses. Dans (CO) et Le facteur humain, vous travaillez sur le mouvement, la « physicalité ». Pouvez-vous m’en dire

Toile d’araignée géante en tape, nage dans les airs et nouveau féminisme… Tangente dévoile sa saison de danse! Aujourd’hui, on va parler « danse »… et plus spécialement « danse contemporaine »! C’est un sujet qui me tient à coeur, d’abord parce que je la consomme en tant que spectatrice, ensuite parce que je la pratique (à mon petit niveau!) et enfin parce que je travaille pour Tangente, acteur majeur du milieu bien connu des danseurs et des chorégraphes depuis 35 ans. À la fin août, nous avons dévoilé en grande pompe notre saison

Boxtape – Jouer dans le scotch C’est dans un lieu d’exception que Tangente nous dévoilait sa saison jeudi dernier. The paper factory, ancienne usine reconvertie en atelier d’artiste par Peter Trosztmer, accueillait médias, blogueurs et artistes dans une ambiance interactive et créative où nous avons replongé en enfance avec #boxtape, une toile d’araignée suspendue en ruban adhésif dans laquelle il était possible d’évoluer en compagnie des performeurs. Ce fut donc une soirée de lancement magique qui annonce une programmation éclectique et surprenante dans laquelle la danse contemporaine ne se limitera pas aux mouvements des

Depuis le 21 mai et jusqu’au 4 juin se tient pour la 9e année consécutive le Festival TransAmériques, évènement international présentant plus d’une centaine d’œuvres contemporaines autour du théâtre et de la danse. Querelles revient sur deux performances-choc, hautement catalytiques d’activités encéphaliques : Docteur B., qui décortique les cerveaux d’un neurologue et de sa compagne, et Tauberbach, où est mise en scène une schizophrène en proie à ses colocataires corticaux. Docteur B. Docteur B. s’ouvre sur un homme assis sur une chaise. Son corps s’anime progressivement de convulsions de plus en

La pratique de l’art: Hänsel und Gretel à l’Opéra de Montréal C’est une histoire de faim. Beurre, farine, crème, œufs, café, bonbons, tartes, amandes, abricots, prunes et poires, gâteaux, lait au riz, etc. : les références au comestible ne manquent pas dans Hänsel und Gretel, conte des frères Grimm adapté en opéra par Humperdinck et présenté jusqu’au 29 mars à l’Opéra de Montréal. La faim est à la fois le moteur et le nœud de ce conte cannibale, et ne sera résolue à la toute fin que par l’intelligence d’Hänsel et